Pays de l'eau qui partout jaillit, coule, s'écoule, s'écroule, disparaît, virevolte, s'arrondit en clairs miroirs, le Jura ne se limite pas à ses lacs, forêts,
rivières petites et grandes, grottes et cavernes. Pays de passage et de transition, chaque élément constitutif du relief offre ses paysages particuliers.
Que ce soit la plaine, le Revermont, les premier, deuxième plateaux et haute montagne offrent chacun leur panoplie de paysages et de particularismes.
Rien de sauvage, rien de heurté. Tout est ordonné, calme, reposant. A chaque détour du chemin, le promeneur voit se renouveler son enchantement.
Bien sûr l'homme est présent mais il reste discret. L'absence de grande ville et une multitude de villages de faible importance n'ont
pas modifié structurellement le paysage offert par la nature. Tout juste note-t-on l'importance des travaux ferroviaires du XIXème
siècle qui ont par endroit fortement modifié les paysages (la ligne Andelot-La Cluse et plus particulièrement la ville de Morez) ou
encore la création du barrage de Vouglans et de son immense retenue. La Bresse jurassienne et ses étangs, le Revermont et ses
vignes, les reculées dans leur majesté, le premier plateau et ses bocages empierrés, les combes et les
tourbières, la petite montagne dans le sud, la Haute Chaîne et ses paysages alpins, sont autant de
propositions de détours.
Pour accompagner cette découverte des Paysages Jurassiens, je vous propose de découvrir (ou de
redécouvrir) la musique du grand flûtiste jurassien Marcel Moÿse en illustration sonore de certains
diaporamas.