Magnifique Jura Tam Cok

Vietnam : la baie d'Ha Long terrestre;

"Tam Coc" : les trois grottes

source Ain

au fond de la source de

l'Ain

le départ de la galerie

Grottes & rivières

souterraines

        Géo géographie géomorphologie géologie les reculées karst sous-terre climat végétation aujourd'hui

On distingue deux types de formation des cavernes :

◦ 

Le premier correspond aux cavités "formées lors du dépôt de la roche qui les contient". C'est le cas des vides rencontrés

dans les coulées de tuf, les récifs coralliens, mais aussi des "tunnels  sous-laviques".

◦ 

Le deuxième, le plus important par le nombre de cavités, correspond  aux "cavités formées postérieurement au dépôt de la

roche". Leur creusement  peut avoir une origine uniquement mécanique : c'est  le cas pour les "chaos de blocs à la base d'un à-pic, les

pans  de falaise basculés", les "fentes de décollement", "les grottes des grès de la forêt de Fontainebleau", "le choc des vagues", l'action

du gel, etc...

L'érosion (destruction mécanique) de la roche est faible sous terre : il est rare que les eaux charrient des éléments plus durs (sable

siliceux) que la roche encaissante. La formation des galeries est le résultat de l'attaque chimique du calcaire. Les eaux de pluie,

auxquelles s'est ajouté le gaz carbonique de l'atmosphère et celui rencontré dans les couches superficielles du sol, deviennent

corrosives. En s'enfouissant dans les fractures de la roche et dans les joints de strate, les eaux creusent des conduits appelés galeries,

puits, méandres, laminoirs, suivant leur forme. Ce faisant, elles se chargent en carbonate de calcium.

Ces eaux saturées libèrent ensuite  leur excès de gaz carbonique, notamment en suintant au plafond, ou sur les parois des galeries ou

des salles.

Les carbonates précipitent sous forme de calcite ou d'aragonite pour produire stalactites (tombent...),  stalagmites (montent...) et

autres colonnes et draperies.

La grotte évolue dans le temps, en passant par différents stades de creusement et de remplissages. Ces derniers sont de trois sortes :

▪ 

les dépôts de matériaux charriés par les eaux souterraines (ils sédimentent à

mesure que l'énergie de l'écoulement baisse),

▪ 

les effondrements de roche des voûtes et des parois,

▪ 

les concrétions.

Séparément ou combinés, ces éléments peuvent finir par obstruer totalement un

conduit.

Au total, à l'intérieur des massifs calcaires, les vides naturels, pénétrables par l'homme,

ne représentent sans doute qu'un faible pourcentage, comparé à l'ensemble des

conduits non pénétrables.

source : Fédération Française de Spéléologie.

documentation : les dossiers de Futura-Sciences sur le calcaire ainsi que sur les

marbres du Jura, le dossier de l'ANECAT sur le monde souterrain.